Sur ses mains le reste de sa mort (rouge, rouge…). Dans ses bras, le reste de son histoire. Ses yeux ne sauraient voir l’apparat du lieu, ses sens se livrent à la chose. Le vent s’enfuit. La fin prend son repos (elle résonne encore dans sa tête) et l’homme ne sait que faire. Alors il vagabonde, s’enfuit dans les rues de son enfance. Il se perd dans les fleurs aux douceurs de grenat, s’enfuit dans celles qui n’ont que la couleur aussi froide que sa passion.
Il y dépose ici son corps (cœur) inerte. Il y dépose ici ses pensées, ses vagues maximes éprissent de la tranquillité de l’endroit. Mais le charme se dénue si facilement, glisse autour de ses doigts tandis qu’on lui apporte compagnie. Et encore sa seule défense siège dans une déférence sarcastique… Et encore le voici à prier que mot tairaient d’autre, qu’on laisserait vide son oreille, son cœur et son esprit.
"Les conversation ne sont pas mon fort"
pull your heart out
bien beaucoup de barre:
(yas j'ai perdu le début du rp merci à toi qui lis ça de me soutenir dans ma connerie )
edit torsion: PTDRRRRRRRRRRRR OH NN JE VOULAIS LIRE COURAGE BB CHAT
EDIT MORGUE : du coup j'ai refait tout ça, c'est nul et court voilà (rip mon beau et long texte d'intro)
hypnose tu sens l’herbe sous tes pieds nus tu aurais aussi aimé entendre le vent mais ici le vent ne souffle pas. parce que cette partie de l’île n’est pas ouverte au reste du monde elle est comme toi, centrée sur elle même comme chacun d’entre vous, coupé du reste du monde
tu t'assois, comme un enfant pas a la recherche d’un trèfle à quatre feuille tu ne le verrais pas mais pour sentir les brins d’herbes entre des doigts, s’écraser sous la pression de ta paume essayer d’échapper à ton contrôle tu te retrouves à sympathiser avec ça, cette herbe parce que comme elle, tu aimerais échapper aux néants qui t’entourent t’écrasent et t’opressent alors tu retires ta main de là et tu continues de vagabonder
tes parents te disaient que cet endroit, c’était un lieu spécial une serre qui regroupait beaucoup de plantes rares et tu te demandais sans cesse ce qui les rendaient si précieuses si toi même tu étais précieux aussi enfermé dans ta bulle comme elles dans cette bâtisse de verre
mais tu n’est pas ici pour cela tu secoues ta tête et tes pensées et tu continues d’écouter.
c’est là que tu entends des pas, autres que les tiens l’air se mouvoir sous une pression autre que la tienne et tu entends ce corps s’étendre par terre différemment du tiens
tu le rejoins, rongé par cette curiosité que tu ne sais tenir en laisse tu te pose à ses côtés après l’avoir fixé enfin tu penses l’avoir fixé
aucun geste esquissé, juste des mots.
« Les conversation ne sont pas mon fort »
tes lèvres s’étendent en un fin sourire tes dents, blanches à en rendre pâle de jalousie la lune se révèlent alors sans personne pour les voir
« je peux converser pour deux s’il le faut réellement »
vraiment, tu en serais capable, n’est-ce pas hypnose ? tu es fort pour discuter, de tout et de rien parler à en avoir soif comme si chacun de tes mots était le dernier
« il fait beau aujourd’hui n’est-ce pas ? » pas que tu en ai la moindre idée.
« enfin je pense, il fait chaud, alors je pense qu’il fait beau. tu sais, je ne vois pas » tu rigoles un peu.
« pas que ce soit étonnant ici, mais, je veux dire, j’aurais pu voir des ombres… » et tu t’étends en paroles, tu parles de ta vue, défectueuse du soleil que tu ne peux pas voir de cette herbe que tu sens sous ton propre corps du vent qu’on ne sent pas du monde que tu ne connais pas et caetera.
Sans s'y attendre, le voilà responsable de mots qu'il n'aurait perçu. Alors, il tait les tiens (sans taire ceux-là lances entre eux deux), les doigts concentres sur d'autres. Qu'en penser ? Le voilà vilipendé, cet autre qu'il ne saurait décrire (émanation correcte, trop pour être séduisante). Souffle bise, détache leurs formes du monde aveugle de Morgue. (ils s'envolent)
« On voit tous des ombres quoi qu'il en soit. »
Il ferme son livre. La réponse ne saurait se coordonner avec ses pensées. S'y glisse sa propre pénombre, glaçant le sang (sur ses mains). Et si jamais il aimerait ne plus y penser, le voilà encore à la chasser, simples souvenirs de son existence.
« Alors, je préfèrerais ne pas les discerner. »
Mais tous les voient et on ne saurait les radier. Son peuple autrefois avait été bien plus simple à oublier. Méchanceté s'affiche dans un sourire que tout deux ne peuvent admirer. Et ni l'un ni l'autre ne s'aventurerait à décrire ce qu'ils ne voudraient montrer.
« Même si tout me dis que vous bruler à l'idée de voir les vôtres. »
Mains caressent les brins à ses côtés, comme pour tâter l'idée. La certitude l'emplit toutefois et il pourrait en toucher les contours. Folie siègerait à ses côtés. La chose lui semble cruelle. Il aimerait sans doute pour la première fois de sa vie voir la forme l'homme méritant son mépris mais il sait ô combien il n'y verrait que son reflet. Aussi s'enfuit-il à nouveau dans ses écrits, comme pour attendre qu'on lui offre la suite d'un récit.
tu soupires hypnose, et tu souris dans l’ombre les tiennes les siennes tu ne sais pas trop, mais vous devez certainement les partager
« c’est vrai. »
d’un coup, tu te fais silencieux tu te demandes si tu ne devrais pas profiter du calme rassérénant apporté par la présence d’un autre tu secoues la tête encore il fallait en profiter pour parler
« c’est vrai, j’aimerais bien les voir »
tu laisses les brins d’herbes filer entre tes doigts chatouillant ta peau et ton esprit en des images que tu ne visualises même pas
« mais c’est de la curiosité tu sais »
tu t’installes plus confortablement te met en tailleur
« sais tu à quoi ressemble le rouge ? on dit que c’est la couleur du sang, mais je ne sais pas à quoi ressemble du sang. on dit que c’est la couleur d’un coquelicot, mais je ne connais de la fleur que la texture et les contours. dans mon esprit, je ne peux imaginer que les contours d’une chose sans la remplir de couleur. »
ton visage se crispe dans une moue que toi seule peut capter tu te poses une question et tu la poses à l’autre dont tu ne connais même pas le nom