(+18) have you ever dance with the devil in the pale moonlight ?

Allan, être perdu, fou, impitoyable. Il est un boucher, un monstre assoiffé de sang. Allan, il danse avec la folie, sourire provoquant. Sourire terrifiant. Allan, il se délecte de la souffrance. Il vous tue avec un raffinement de cruauté. Il massacre votre corps. Allan, il vous enlace, vous embrasse le front, vous plante un couteau dans le dos. Imprévisibilité, c'est la tempête à l'intérieur de son esprit, esprit tordu, malsain, horrible. Allan est un homme pieux, Allan ne touche pas au plaisir de la chair. Dieu parle à Allan. Dieu ordonne tout genre de chose à son humble serviteur. Et Allan s'exécute. S'il tue les Jaal, c'est qu'elles sont des êtres impies, Dieu n'aime pas les impies.

Allan est un homme sympathique avec ses proches, il les aime, il croit ? Il ne sait pas. L'amitié n'est pas la même chose à ses yeux. Il pourrait tuer un ami. Il pleurera pour l'enterrement. Et ensuite, plus de remords. Des pions. Tout son entourage n'est que des pions. Il s'attache un peu, parfois, puis il se délaisse, s'ennuie de la personne... Le cercle continue encore et encore. Il n'a jamais connu le véritable amour. Il est incapable de tomber amoureux. Cela lui est impossible.

Élégance et raffinement, Allan se pavane avec les plus beaux vêtements, séduire pour plaire. Charmer pour parvenir à ses fins, attirer la condamnée dans ses filets pour mieux l'abattre.

passage pouvant heurter la sensibilité:

. Il arrive avec aisance à se souvenir de chacune des traînées qu'il a assassiné. Ces pécheresses, incarnation même du mal. Allan n'est pas le méchant de l'histoire. Allan est un héros combattant les forces des ténèbres. Tout le monde devrait aimer Allan. Allan le pense. Il en est persuadé. S'engouffrant chaque jour dans cette folie.

La seule personne que ce démon est capable d'apprécier est sa propre personne. Ainsi qu'un dieu dont il ne cesse jamais de glorifier la parole. Il prie chaque jour, inculque le savoir religieux aux jeunes orphelins et autres enfants. Allan retourne le cerveau de ces pauvres enfants, corrompt leurs esprits. Murmure des immondices au creux de l'oreille du gosse perdu, afin que sa tache ne meurt jamais, qu'une autre personne puisse continuer a travers les âges et le temps sont œuvre.

Allan est un artiste lorsqu'il s'ennuie, jouant de plusieurs instruments. Peignant des toiles, souvent morbides. Représentation indirecte de sa psyché. Il conserve tous les tableaux dans son manoir, à la cave. Recouvert de draps de soies. Tiens, Allan avec ses serviteurs est un homme autoritaire. Mais qui sait se montrer juste pour cultiver cette admiration qu'il inspire. Payant gracieusement ses braves âmes comme il aime les appeler. Non pas qu'il les apprécie réellement. Il s'avère que cela est seulement de la pure manipulation.

Allan n'a pas de bon fond, pas une seule lumière n'éclaire son âme, son cœur est remplie de noirceur qui ferait pâlir Le Mal lui-même. Ironie, lui qui se considère comme un purificateur d'un monde impur.

Spoiler:

. Parfois, il prend quelques organes pour faire des expériences, pour que le monde puisse voir que les catins n'ont pas de sentiments. Que la conscience de ces êtres est uniquement motivée par la luxure. En vain. Il ne prouve rien pour le moment. Et Allan dans sa colère, hurle sa folie.

Allan est un traqueur doublé d'un chasseur. Il piste ses proies dans la nuit. Il observe leurs habitudes, chuchote le prénom où surnom de ces diablesses. Allan se fait passer pour un client, il renifle le parfum envoûtant des créatures. Embrasse délicatement, souriant. Laissant glisser le couteau de sa manche pour l'attraper et le lever. Et le silence. Pendant quelques secondes. Le tueur quitte les lieux ensuite. Puis lorsque les rayons du soleil se lèvent. Éclairant ce meurtre infâme, on hurle, vomi, prie pour son salut. Ce qu'ils ne savent pas, c'est qu'Allan est leur salut.