Bon appétit . Famine - en cours

x Famine est plutôt grand mince, il n’est pas pour autant dénué de musculature plutôt développée et marquée surtout pour la cage abdominale. Il a de long et fins bois sur le crâne, cachés derrière sa forêt de cheveux. Cheveux qu’il ne coiffe que très rarement… Négligé, mais toujours enjoué.


x Il s'efforce de faire semblant de ne pas aimer les syllabiens, de les fuir, de faire le beau devant eux, et de rien montrer si ce n’est sa force. Cependant, lorsqu’un Syllabien est dans une situation malaisante, il finit par céder, fait demi-tour, prit de remords, de culpabilité…

x Il ne sait pas se cacher. Il oublie toujours de dissimuler ses bois.
x Il apprécie les animaux, mais trop bruyant, il a tendance à en faire fuir un grand nombre.
x Il a essayé d’avoir une plante, mais a échoué, oubliant de l’arroser.
x Il aime collectionner les objets inutiles et refuse de les jeter. Coquillages, trucs moches, cailloux, cuillères, machins, vieilleries, métaux, bidules, bouts de papier, colliers… Il pratique aussi le bricolage et aime fabriquer des objets utiles ou juste insolites.
x Famine a un appétit d'ogre. Il a tout le temps faim.
x Il aime bien observer le ciel, particulièrement les étoiles et les nuages.
x C’est un défieur professionnel. Il est compétiteur dans l’âme.
x Il est toujours impressionné par les porteurs de savoirs et de sagesse...

x Famine est né dans le village sombre. Cependant, ses parents sont morts rapidement. Des dires avaient rapportés que c’était la faute des syllabiens, d’autres disaient que c’était simplement une chute de pierre qui les avait avalés, d’autres chuchotaient que c’était la milice qui les avait arrêtés… Famine n’étant encore qu’un jeune enfant finit dans les bras de son oncle. Un homme dur comme le fer, rude et sévère. Il ne le traita pas comme un son fils. Il préféra l’utiliser en tant que sous-fifre. Il avait déjà deux garçons, plus âgés, plus durs, plus vaillants, plus durs et charmants.

x Famine n’aimait pas cette nouvelle famille, il voulait jouer avec les autres jeunes filles, les autres garçons. Il voulait profiter des jolies lumières, mais il devait rester à la maison, enfermé. Aider son oncle, condamner à faire des courses, à aller à l’école, et à faire les corvées de ces pseudos grand frères. Famine devait contenir ses envies, ses pulsions, son envie de jouer, ses cris lorsque les punitions frappaient, mais ce n’était qu’un petit garçon. Et tout ne devenait que frustrations…

x Bien que son oncle avait hésité, il finit par faire son pèlerinage, après tout. Une pierre en plus, des mains en plus, il n’allait pas refusé d’utiliser son larbin préféré pour “en faire un homme, un vrai”. Le petit Famine revint quelques jours plus tard, la Tourmaline à la main. Il ne pouvait qu’aider pour les matériaux métalliques… Son oncle lui donna tout de même une petite tappe sur la tête et prit sa pierre pour la laisser loin de Famine sous pretexte que pour l’instant, il n’en aurait pas besoin.

x Cela faisait déjà quelques années que Famine avait vu le ciel, la surface, qu’il avait sentit le vent, touché du bout des doigts la liberté. Il n’en pouvait plus de cette cage, de cette famille factice qui n’avait rien d’autre de bon si ce n’était les mensonges qu’ils faisaient gober à leur voisins sur leur ententes. L’école, il n’y allait presque plus, ses résultats n’étaient pas très bons. La plupart de son temps était consacré à supporter ses frères et son père de substitution. Quelle prison. Cette liberté qui soufflait au visage commençait à le bouffer, alors une nuit, sans faire de bruit, il récupéra sa pierre et s’enfuit comme un voleur avec quelques affaires, et de quoi manger. Il avait pour but de redécouvrir le monde, peu importe comment il finirait, de toute façon cela serait bien mieux que sous les lumières. Ici, tout était si éclairés que personnes n’osaient regarder les ombres et la vérité…

x Il était temps pour Famine de redécouvrir toutes les belles choses que le monde regorgeait. Alors il prit le temps d’essayer de tout voir, de tout percevoir de ces yeux innocents. Et à la vue de ces choses si étranges, il a pensé qu’il fallait les partager. Alors bien de fois on lui a dit que ce n’était pas si étonnant, mais que voulez-vous. Famine reste un grand enfant. Alors il vagabonde un peu partout à la recherche de choses étranges. Parfois il les ramasse pour les exposer chez lui et faire payer l’entrée, d’autres fois il se contente de faire des parcours, de mener autrui à toutes les choses qu’il a trouvé étranges, belles, ou atrophiées.

x Il habite actuellement dans le village sombre, n’ayant pas beaucoup de moyens. Cependant, il est content. C’est tout ce qui lui importe pour l’instant.

Famine était parti,
A la recherche de lui même.
Comme de nombreux enfants,
Pour monter vers le ciel.

Il y avait les blancs,
Et puis il y avait les noirs.
Jeu d’échec, il s’était fait cavalier,
A la recherche de son pouvoir.
Pour lui, tout était dément.

Il sema la tyrannie.
Le manque de répartie.

Quand le torse bombé,
Il montra son fessier,
Les syllabiens, étonnés
Ne savaient plus quoi dire,
Tandis que les autres,
ses frères et soeurs,
les cervidés, en coeur,
Ne faisaient que rire.

Famine se moquait de l’autre bande
Ceux qui les médisaient.
Les autres, les beaux, les surfaits.
Parce que Famine à la gueule grande,
Toujours affamé, peu singulier,
Il mena joyeusement la danse,
Et tous, ils partirent en trance.

Puis il y avait ce blondinet,
Ce garçon au regard défait.
Il l’avait un peu mal regardé…
Puis un petit mauvais coup,
Des jetées de cailloux...
Famine lui bondit dessus pour le blesser,
ce conquérant d’une grande beauté.

Puis ils finirent par rigoler,
Sans aucune raison,
Comme deux jeunes garçons,
Sans avoir à se soucier,
De tout ce qu’il allait arriver.
Insouciance enfantine,


Maintenant étaient amis les futures fouines.

Un beau voyage, pour tout apprécier,
Pour tout découvrir, tout dévorer.
Et puis cet ami qu’il s’était fait…
Famine ne voulait plus repartir.
Il voulait continuer de courir.


Puis vint la grande tour,
La fin des beaux jours...
Arrivé, pour le récompenser,
C’était le métal, la tourmaline,
L’étrange, la jolie colorée,
Que Famine eut entre ses mimines.