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enfants fous à lier qui dansent ((event rp))

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02.01.18 18:51




enfants fou à lier qui dansent



lumière dans le ciel et odeur de sucre,
ils rient et se chamaillent,
visage masqués
et corps soigneusement dissimulés
d'une dentelle tissée
pour préserver ce doux mystère.

impérial, imprévu,
merveilleux,
comme un conte,
ils dansent,
ils rient,
ils sourient,
ils tombent amoureux et robe volante
volage,
ils tournent dans la salle, inlassablement, virevoltant.

voilà la première fois que le peuple de syllabe est invité à festoyer dans le temple du choisi, miracle qui n'arrive jamais, ils profitent de cette soirée.
une ambiance particulière, qui entraine dans une mélancolie incertaine, champagne de prestige et lustre illuminant les paillettes des robes de ces dames, des masques tissé, vendu dans l'unique but de cette soirée que tout le monde attend.

ils s'amusent et semblent s'amuser, ils rient et semblent rire, bienvenue dans le temple du choisi.
de grand mur carrelés, symbole de prestige, porte gigantesque et des tableaux presque fabuleux, tout est incroyable jusqu'aux tapis délicatement déposé sur d'immenses escaliers,

folie des grandeurs,

rien n'est aussi humble que devrait l'être le choisi,
hôte de cette soirée, il n'est pas encore là, il se cache et se dissimule, peut-être sous une masque il guette et
éternellement il porte son regard sur les invités.
il n'accueille personne et ne dit rien, il surveille peut-être silencieusement
mais dieu sait si il est vraiment là.

peut-être enfermé dans sa chambre il toise les invités rentrer, se précipiter, il ne laisserai rien passer car pour la première fois
de toute une histoire,
de toute l'Histoire,
les portes du temple s'ouvrent
à des personnes masqués, sans identités,

le temple essaye de faire confiance.
le temple nargue en réalité,

surveillance,
les policiers sont dissimulés sous les vêtements de festivité qui leur sied si bien,
et ils surveillent, ils guettent.

tout autour de l'immense pièce, des balcons pour les moins sociables, pour observer la soirée sans y prendre part.
non loin des escaliers, une buffet et des serveurs qui tournent, plateau en main, dos droit et visage stricte, ils sont prestigieux eux aussi.
tout était là pour montrer la douce richesse de syllabe,
les hommes aveuglés par la couleur de l'argenterie,
de la richesse,
de la luxure,
ô péché,

bienvenue dans le temple qui vous nargue et bon courage dans cette douce soirée,
prenez une coupe et festoyez.

car cela sera peut-être votre dernière danse.

debrief



Bienvenue dans le temple du Choisi, vous avez franchi l'immense portail qui sépare la cour personnelle du Choisi et les jardins du temple et vous voilà à deux pas de la salle de réception. Jusqu'à  aujourd'hui, personne n'avait le droit de pénétrer jusqu'ici mais exceptionnellement, une réception y est organisé et celle-ci est ouverte à tous. Bien entendu, il est normal de se poser des questions. De plus, celle-ci était masquée, tout le monde peut y aller.

Pour les Prosopéens et les Prosodiens, il est conseillé de dissimuler absolument tout votre corps de vêtements, broderie, et autre trompe-l'oeil, si vos cornes et votre peau est visible, il se pourrez que vous vous attirez des problèmes avec les Syllabiens à cause du racisme et de la peur de l'inconnue.
Pour les Syllabiens, veuillez festoyer comme il se doit, vous êtes libre.

Vous êtes libre d'agir comme vous le pouvez et avoir des interactions avec qui vous souhaitez, faites tout de même attention à ceux qui auraient de mauvaises attention, et ceux qui ont de mauvaises intentions faites attention à la police dissimulées sous les masques et les robes.
Si le Choisi se joint à la partie, ses réponses seront avec ce compte là et celles des PNJ (police et surveillance) seront posté avec le compte du Chat Noir.

Sachez que quelque soit votre projet lors de cette soirée vous ne pouvez pas: faire sauter le manoir, tuer le Choisi, tuer des personnes ((sauf si le joueurs du tué est d'accord avec)), enlever votre masque, n'importe quel acte criminel d'une certaine ampleur.

N'oubliez pas que le moindre fait et geste de votre personnage est peut-être épié et qu'il pourrait avoir de l'importance.

Veuillez s'il vous plait, bien profiter de votre dernière danse.


 

Le Choisi
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Le Choisi
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03.01.18 2:17

Danse, danse, danse, ris à gorge déployée, chante. Tu n'es peut-être qu'une âme de passage, un feu follet qui ne changera rien au torrent de cette vie corrompue, mais tu es là, aux bras de ces hommes immondes, qui te regardent avec gourmandise. Ton loup de dentelle noire dissimule à peine ton visage, tu es reconnaissable. Les plus grands de ce monde te connaissent, te désirent et te craignent. Un sourire étire tes lèvres mutines, colorées d'un rouge trop ardent pour être innocent, tes chevilles s'agitent avec grâce sous le froufrou de ta robe noire. Tu l'as soigneusement choisie parmi les autres, pour la taille trop fine qu'elle te fait, le galbe rehaussé de tes seins pales, le creux de ton cou dévoilé par ta coiffure tressée en un chignon sophistiqué. Le bustier dégage également tes épaules, colorées par les émeraudes lumineuses qui pendent à tes oreilles et au creux de ta poitrine. Et sous les regards envieux, pleins de feu, tu danses, danses, danses, changes de partenaire à ta guise au rythme de la musique endiablée qui attire irrémédiablement les invités au sein du Temple. La décoration est superbe, riche et pleine d'arabesques, elle semble supporter le poids du monde sur elle. Les violons se taisent, tu te stoppes contre le torse d'un inconnu, bien caché derrière un masque plein de dorure. Un sourire enjôleur, et tu l'abandonnes afin de reposer tes pieds. Attrapant au passage une coupe d'un bordeaux à la robe lustrée, tu l'agites doucement entre tes doigts en observant les convives. Beaucoup de têtes connues, évidemment, beaucoup dissimulées sous d'arrogants masques, se pavanant avec le prix d'un royaume sur les yeux, le temps d'un soir. Tu ne vois pas le Choisi, et tes doigts se serrent davantage contre la flûte de vin. L'anxiété te grignotait, autant tu étais habituée à ces soirées mondaines, autant voir le Choisi de Syllabe était une autre histoire. Le craignais-tu ? Tu te posais toi-même la question. A défaut d'apprécier cet homme, tu le trouvais infiniment répugnant, presque plus obscène que ton propre boulot, à puer la richesse et la luxure. Peut-être qu'au fond, tu ressemblais à cet homme, trop lâche pour se montrer en haut des escaliers. Peut-être ne résisteras-tu pas à l'envie de jouer avec lui. Comme pour l'appeler, une émeraude pendue à ton lobe accrocha la lumière en un rayon coloré. Clair était attendu par beaucoup de monde, ici-bas.
Andromède
Andromède
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03.01.18 15:54
Raven entendit parler de ce Bal prévu a Syllabe, un Bal ouvert a tous. Pourquoi voulait-il y allez au fond de lui ? trouverait-il des réponses a ses questions ? Il ne savait mais il voulait s'y rendre.

Il prit sa bague en sculpté dans du marbre noir, orné de son Onyx, et prit le chemin de Syllabe, ce rendant alors devant les portes de ce Bal. Un masque ? Il en avait pas prit, alors il mit en place son nuage de fumé autour de ses yeux et le solidifia, créant ainsi son propre masque d'un noir opaque orné de plumes. Il portait un smoking presque trop serrer pour sa personne, une chemise blanche en soie orné de bouton d'or, sur ses manches, des broderies représentant des volatiles. Sur sa tête trôner un magnifique haut de forme, parsemer de plumes blanches et noir, rappelant les couleurs du smoking. La tenue de ce bal le mettait mal a l'aise, lui qui d'habitude était habillé décontracter, pour son métier, le smoking était plutôt...dérangeant.

Il ouvrit les portes de la salle, une magnifique battisse qui le laissait sans voix -comme a son habitude vous direz- il s'approcha du bar, prit un verre composé d'un fluide plutôt marronnasse, en espérant tomber sur du whisky, et sa loupa pas. D'un coup sec, il ingurgita le contenu du verre, avant de vagabondait autour de la piste de danse, essayant de visualiser de potentiel client pour son métier.

Mais ces alors qu'une femme, portant un masque blanc pailleté le prit par le bras et l'emmena danser, une danse de salon, une valse...Alors il prit son courage et ce mit a danser avec cette femme, jusqu'à a la fin de la musique.

Il revient s’asseoir dans un coin de la salle, scrutant un par un les invités.
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03.01.18 17:08
Blancheur immaculée qui sied à son nom. Il les entend danser. (un, deux puis trois) Son monde résonne. Certains se marchent sur les pieds. Il n'a rien qu'il ne puisse voir (ressentir) et en même temps s'il savait… Il n'y a rien de plus extraordinaire ici que dans sa ville natale. Le même monde, les mêmes senteurs dispersées. Les louanges en mensonge et un vague embrun de tromperie caché entre deux artifices, pendu aux lèvres rouges des dames masquées. Il n'a rien à faire ici. Mais le voilà assortit à la grande mascarade. Il s'y glisse, s'y perd, espère qu'on ne le retrouve plus. Et déjà sur le même air (un, deux, trois) on lui voile sa main, on l'enserre, entaille ses traits qu'un rien ne cache. Il s'affole, n'ose ne serait ce que laisser voler sa voix. On l'a emmené là, on l'a déposé là et il ne sait déjà plus qui pourrait le récupérer. Après tout, il n'a rien à faire ici, rien ne serait changé de par la présence d'une ombre qui s'efface doucement. Il s'égare, refoule deux poignées, fuit quelques mots lancé en sa direction. Le bruit brouille le reste de sa vision (il est aveuglé). Et le voici mélangé aux solitaires, aux autres fixant la foule, à ceux là attendant un quelque signe pour entrer en scène (il préférerait en sortir). Main portée à son masque (neige ne saurait se tâcher de sang). L'idée même de le perdre ici le fait frémir. Il se contentera surement encore de dépouiller odeur à conserver pour ses pensées et puis… Rien de plus. Sa main ne sera accordée. Il laisse s'effacer encore les traces (deux, trois, quatre…) et le temps s'écouler hors de sa portée.
We are all lost in a crowd
Morgue
Morgue
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: 2437
Pierre : Grenat
Occupation : Chevilleur
Référence : Tommy ; Dunkerque

Personnage
Rôle: -
Inventaire:
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04.01.18 7:47
{
qui sait se relever s'élève
}

enfant qui se libère, se déterre,
il sort la tête de son trou et laisse soudainement son coeur battre, comme si le moindre de ses battements alerterait l'entourage, la milice.
enfant qui se libère, s'enterre,
il baisse les yeux vers le le sol et sourit avant d'inviter le reste de ses camarades à le rejoindre là-haut,
il fallait y aller chacun de son côté,
être discret,
ne pas éveiller les soupçons,
et absolument tout piller pour le revendre à prix cassé,
brisé.

enfant qui se libère, erre.
il marcha un long moment en solitaire, habillé chic pour une soirée chic, des vêtements gentiment empruntés à des personnes dont il ne connait ne serait-ce que le nom.
un masque recouvrant la totalité de son visage, d'un blanc immaculé, des gants pur, et un costume qui ne lui sied pas, qui montre une personne élégante, qu'il n'est pas.
torsion déboutonne et reboutonne, il enfile et se défile, il gigote et peste, il déteste, ce tissu collant, enfermé.
il se sentirait claustrophobe dedans, il se sentirait coincé incapable de s'échapper de cette tenue grotesque qui l'empêche de bouger.
les syllabiens avaient des goûts étrange.
et il arrive enfin, il essaye de repérer des tenues qu'il connaissait, il se souvenait des costumes de ses camarades.
mais il n'en était rien,
pour le moment torsion est seul.
alors âme solitaire, il s'empresse, il se dirige vers le bullet et se serre,
âme affamée qui n'a rien manger, il a laisser toute sa fortune pour rentrer ici et se costumer, il avait au moins ça pour lui.
il croise des regards derrières les masques, réajuste son chapeau pour dissimuler ses petites cornes,
il sourit derrière son masque mais personne ne voit.
dans ces tenues grotesque personne ne voit la couleur de la peau et les différences, tout le monde semble s'aimer sans ne serait-ce que se douter.
pendant qu'ils valsent et font leur pitreries, pendant qu'ils rient sans se douter une seule seconde du danger qui rôde.
torsion se sent tout puissant.
et torsion avec un peu de chance cherche du regard les autres, en ce demandant si l'un d'eux pouvait être le fameux Choisi.

si l'un d'eux, derrière les masque pouvait être le fameux Jack,
les fameux prosodiens,
les fameux cruels criminels.

sous couvert de l'anonymat tous sont ego et tous peuvent prétendre changer le destin.
et soudain, il vit une robe qu'il connaissait et s'empressa de la rejoindre.
Torsion
Torsion
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: 2855
Age : 26
Pierre : -
Occupation : explorateur
Référence : beauty; rinnyleep

Personnage
Rôle: Chef des Ultores
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04.01.18 12:01
enfant fou à lier qui dansent

Amy souris, un sourire d'une candeur, d'une gentillesse qui séduit, plaît. Sourire en vérité mensonger, elle haït cet endroit. Elle haït ces personnes, toutes. Sans exceptions. La classe dirigeante, les aristocrates qui se pensent trop aisés pour se soucier du petit peuple. Ils se tiennent juste à côté d'elle. Les monstres responsables des malheurs qu'elle et Adam ont dû traverser. Adam, Adam, Adam... Il n'est pas à cette soirée transpirant le luxe et la vanité. Et sans-lui, elle se sent mal. Incomplète. Seule. Dans un univers qui n'est pas le sien. Un univers corrompu par le vice et le mal.

Elles les regardent, son visage camouflé par un masque de loup. Dans une robe noire magnifique, laissant son dos nu, certainement l'objet de désir des fauves présents dans cette salle. Elle les touche en dansant avec eux, elle pouffe un peu à leurs plaisanteries. Dégoûtant, dégoûtant, dégoûtant. Elle n'éprouve qu'une répugnance en les côtoyant, elle ressent leurs regards de prédateurs sur son corps d'adolescentes. Ah ! Si seulement, ils apprenaient qu'une dangereuse malfrat est avec eux, trinquant avec les grands de ce monde. Cette sensation de puissance lui monte à la tête, elle en est presque ivre.

Elle guette, tentant de trouver parmi tous ces mondains, l'incarnation du démon. Où est Le Choisi ? Cet homm- non ! Ce n'est pas un homme. Il n'a aucune trace de bienveillance dans son cœur, il a perdu son âme dans l'argent et les fêtes. Elle veut mettre fin à son règne de despote. Le poignardé au cœur, lui, les bourgeois, tous. Amy veut voir ce monde privilégié brûler, être détruit jusqu'à la moelle. Pour que d'autres enfants ne souffrent pas comme elle et son frère. Pour qu'ils ne soient pas exploités, vendus, battus, violer, tuer.


Elle se retire vers le buffet, ayant besoin de souffler. Être entouré par les vipères n'est pas chose facile. Elle refuse de manger cette nourriture probablement excellente, ce n'est pas pour elle après tout, elle n'est juste qu'une voleuse, pour le moment. Bientôt, cependant, elle espère devenir avec Adam, des symboles de révolution contre la tyrannie du Choisi.

Codage par Libella sur Graphiorum
Amy
Amy
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: 2026
Pierre : Aigue-marine
Occupation : Malfrat
Référence : Neopolitan
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04.01.18 12:36



enfants fous à lier qui dansent ((event rp))


Brouhaha incessant, Colchique qui virevolte aux travers de la foule d’une manière déconcertante. Elle aime pourtant le bruit, mais celui-ci lui monte à la tête. Trop rapidement, bien trop rapidement. Elle ne sait plus quoi penser, que supposer. Beaucoup trop d’informations lui viennent à l’esprit, tout cela n’est que première pour elle. Colchique malgré tout déconcentrée mais qui ne perd pas pied. C’était pourtant une bonne idée, une évocation sans réelle intérêt pour ce qu’elle était. Ça n’avait pas non plus paru amusant et elle n’avait pas non plus besoin de passe-temps.

Alors vaquant sans réel but, juste écoutant et cherchant ce qu’elle pourrait y trouver. Colchique sans raison et importance. La tête haute qui parfois s’arrête soudainement sur des personnes inconnues. Comme si elle cherchait à apprendre, à assimiler. Mais elle n’y reste jamais bien longtemps, simplement happée par une odeur des plus plaisantes. Une histoire de buffet qu’elle tâtonne sans réelle envie. Mais Colchique pourtant, vient à en attraper un verre bien rempli. Elle n’a pas soif, et n’a en fait envie de rien.

Pourquoi es-tu là Colchique ?

Sans raison finalement, elle n’en avait pas si envie. L’argent pour y participer avait juste été acquis, alors elle y était venue, et ce, sans pour autant être connue comme dépensière. Alors elle soupir silencieusement lorsque ses oreilles dansent. Son nom appelé dans cette foule de bruit. Au loin cette voix qu’elle reconnaître entre mille, vingt-quatre ans d’existence à ses côtés. Ce verre qu’elle remplit d’un geste sans considération, simplement pour lui relever le goût.

Bien qu’elle n’y ait même pas trempé ses lèvres, Colchique sait que ce rajout est nécessaire, mais pourtant elle n’en fait toujours rien. Donne juste son verre à l’invité derrière elle avant de disparaître dans la foule tel un sombre ninja afin de se rapprocher de cette si jolie voix.

« Qu’est-ce que ça fait de ne pas reconnaître les gens ? »


Colchique ne s’y cache pas, ce bal masqué piètre mascarade. Ses cornes sont peut-être bien invisibles grâce à son chignon haut, mais sa peau légèrement noire laisse tout de même place à de monstrueuse supposition. Elle vit sa vie dans sa robe dansante et dans ce masque orné de fleur multicolore. Quel amusement, les gens ne se reconnaissent pas, mais Colchique pourtant aveugle sait que nombreuses de ses connaissances sont présentes ce soir. Ces gens qu’elle pourrait reconnaître sans la moindre difficulté juste par la pression de leur pas, l’existence de leur souffle ou l’intensité de leur voix.

Mais c’est pourtant son frère qu’elle décide d’approcher. Parce qu’il était censé l’accompagner et qu’elle n’avait fait que le fuir comme si il pouvait la guérir.

« Tu veux danser ? »


Parce que moi non.





Résumé: En gros, elle est paumée (on parle de colchique aussi), elle dévisage toutes les personnes qu'elle rencontre sans le moindre gène. S'arrête au buffet, prend juste un verre qu'elle ne touche pas met y rajoute une substance chelou qui vient de sa confection ((faible mélange de plante, qui en fait fait vomir, mais ça elle le sait pas, triste vie)). Elle donne son verre à un mec derrière elle (faut que ce soir le choisi svp, torsion c'était mon anniv oublié pas, il doit vomir :'( ). Puis elle retourne voir son frère, Pyrus.
Invité
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04.01.18 21:11


enfants fous à lier qui dansent

un deux trois
et les pas marquent la cadence.

autour de toi, les gens dansent.

un deux trois
et la musique rythme tes pas.

tu te perds dans les valses et tournes, encore et encore, à en perdre la tête.
parce que tu es là, sans raison, sans justification
mais c’est déjà trop à tes yeux. tu ne vois pas le monde, ne vois pas ton hôte.

tu écoutes, alors tu sais.
tu sais que tes pas t’ont amené ici, à Syllabe, que ton instinct t’a guidé jusque là, son manoir.
celui du choisi.
un endroit où tu n’as pas ta place. tu te demandes si tu as ta place quelque part.
certainement pas ici.

mais tu t’étonnes.
parce que tu as des cornes.
et que cette fois, ce soir, elles ne sont pas là.
alors voilà
tu te noies dans cet océan (d’)inconnu
et tu restes, solitaire.

alors que tes pas te guident
que ton corps se dirige vers ce coin
la musique retenti
ton coeur palpite
et tu écoutes, encore et encore
les autres parler, les esprits s’échauffer, les verres tinter
ton propre silence.

ton regard couvert par ce masque, aussi flamboyant que l’est ta chevelure
loup aux veines d’or, ruban de nacre
ne dépasse de cela que ta peau, aussi blanche que l’albâtre.
sur ton cou délicat repose une simple chaîne et son pendentif, serti d’une pierre.

sur tes épaules, ton corps, repose une robe
d’un bleu si sombre qu’on la croirait noire
car ce soir, tu es femme
plus charmante que charmant.
Hypnose
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Hypnose
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Pierre : péridot
Occupation : chevalier • épéiste • maitre d'armes
Référence : padparadscha • houseki no kuni

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04.01.18 23:12
Tu es là, tu sens tes pas sur ce sol froid, si froid.

Tu observes, tes yeux sont là, à l’affut. Chimère captive, ton envie d’en découdre est forte, si forte.
Mais tu ne fais rien, tu ne dis rien ; tu es étrangement calme en ce jour maudit, jour béni. Tout dépendait su point de vue après tout.

Mais cette tenue te dérange, Loki. Oh oui, elle te dérange tant, toi qui est habituée à sentir la terre sous tes pieds, l’humidité à même ta peau lorsque tu flirte avec les pavés. Tu ne ressens plus rien, tu es comme perdue, ballotée par les gens, la foule l’étouffement. Tu voudrais tout détruire, brûler cet endroit, brûler ces gens. De quel droit festoient-ils pendant qu’en bas vous crevez de faim ? Ça te dégoute ; le venin pulse dans ta gorge, celui qui te murmures suavement ‘vas-y, fais-le, qui les pleurera de toute manière ?’.

C’est tentant. Mais tu te retiens. Pas encore. Tu t’empares de quelques victuailles que tu dissimules dans une poche accrochée à ta hanche. Quitte à mourir d’être ici, autant s’emparer de quelques petites choses en dédommagement. Tu cherches Torsion du regard, tu ne le vois pas. Ou est-il ?
Non, tu n’angoisses pas, c’est faux. De toute manière tu saurais très bien t’en sortir seule. Mais tu guettes, tu attends un peu, les muscles pareils à des ressorts, prompts à déchiqueter ce qui te sera désigné comme une proie. T’es un chien de chasse, Loki. Et tu as faim de traque. Tes dents grincent alors que tu percutes quelqu’un, reculant de quelques pas. Tu ne t’excuseras pas.
Loki
Loki
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: 2026
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04.01.18 23:48
BAL MASQUE

Sans hésiter, je me jetai dans ce qui semblait être un piège grossier... Sans craindre d'être attrapé, espérant presque finir démasqué, je m'enveloppai d'une longue cape rouge flamboyante qui voletait avec élégance et volupté derrière mes pas. La longue plume dorée brillait et défiait le monde en sursauta doucement au dessus de ma tête, accrochée au large chapeau posé sur ma tête. Il n'était déjà pas facile de voir mon visage sous cet attirail complexe, mais pour me fondre davantage dans le rôle du mystère, un masque en tissu noir bande mes yeux, dont on ne peut plus distinguer que le bleu des pupilles au travers de fins trous.

Etrange de pouvoir, tout à coup, rentrer si facilement dans l'antre de l'ennemi... L'occasion me poussait à ignorer l'intense impression de danger qui émanait de cette réception et j'entrais dans le manoir, sans m'empêcher de lever des yeux émerveillés autour de moi. Etait-ce ça, l'idée, dévoiler sa richesse à la pauvreté du monde ? L'extraordinaire à la masse ordinaire ? Fascination et dégoût se mélangeaient, mais le torse bombé je détournai le regard de ces futilités, et m'avançai en faisant claquer fort les talons de mes bottes. Pour être remarqué, sans sortir de l'apparition naturelle, j'aurais aimé être pris pour le choisi. Voir si ma prestance pouvait être confondu avec la sienne.

Sans attendre et comme si ce genre de soirée m'était familière, je pris sans me presser une coupe d'alcool et admirait la foule costumée, masquée de richesse et d'intentions mystérieuses. Plissant les yeux pour différencier, sous les traits, les partisans des rebelles... Mais ne pouvant m'empêcher de laisser trainer mon regard sur les formes délicieuses des belles dames qui offraient si peu d'elles. Profitant en attendant le moment opportun et enfin rencontrer le choisi.


En gros, Jack s'est déguisé sans vraiment vouloir se cacher pour autant,
il mate les nanas et voudrait démasquer le choisi. Il sait pas trop pourquoi il est venu, mais voudrait provoquer le choisi et foutre le bordel.

with everybody

Jack
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05.01.18 15:31


rien de ce qu’il voit n’attendrit son coeur;
ni les rires, ni les tissus froissés qui se frôlent, les corps se heurtant au rythme d’une danse dont il reste simple spectateur. que s’amusent donc les fous; cela ne durait qu’un temps après tout. hyppolite les enviait presque. il dévorait d’un regard brûlant leurs plis graisseux, signe d’une nourriture abondante, leurs poches alourdies par le poids d’un or dont il ne connait que les fantasmes. il contemple ce monde auquel il n’appartient pas, incertain. il recule plutôt que d’avancer, refusant de laisser la lumière l’engloutir. les bords de son chapeau, destiné à dissimuler sa corne rescapée, ne fournissent qu’une ombre médiocre,
grotesque; c’est ce qu’il lisait sur les murs l’entourant, l’encerclant. cette mascarade ne pouvait certainement pas bien se finir. pas alors qu’ils ont rampé jusqu’à cette surface interdite, se faufilant parmi la foule, laissant un sillage de rancune derrière eux — ou est il ? leur leader, celui que meme hyppolite s’est résolu à suivre, séduit peut-être sans oser l’avouer par les convictions d’un enfant des souterrains.
il lui échappe pour le moment. qu’importe; torsion se fera visible quand il le décidera.

hyppolite la devine avant même de la voir.
loki.
ses yeux agrippent finalement sa silhouette, qu’il reconnaîtrait même aveugle. il l’avait tenu dans ses bras à sa naissance, l’avait bercé et regardé grandir. la féline enfant heurte et pousse les gens, seule dans son monde. hyppolite la rejoint, glissant silencieusement entre les corps.

le poignet de sa cadette est saisit entre ses doigts maquillés de callosités, habitués à la froideur des cadavres et la ruguosité de la pelle maniée.
calme toi, le souffle chatouille le bord de son masque. elle est si petite, si jolie aussi dans cette tenue pourtant inconcevable sur elle.
loki est trop jeune; trop émotive. il n’aurait pas du consentir à ce qu’elle vienne. mais la diablesse savait comment le faire céder — hyppolite était si faible sous ce visage de marbre sculpté et ces muscles secs.
tu pues la colère. tu es trop voyante. mange et reste sage.
qu’au moins cette soirée ait une utilité; celle de remplir leurs ventres affamés.
il n’aurait jamais les moyens d’offrir pareil festin à loki avec son maigre salaire — et même avec les suppléments macabres dont il taisait l’existence. et la saveur d’une nourriture syllabienne dérobée sous le nez des ingrats était trop savoureuse.
sa main glisse comme l’eau silencieuse et libère enfin la filette des bas-fonds.

il s’écarte un peu, appuie son dos contre un mur et reporte son regard sur la foule euphorique, étudiant ces curieuses créatures qu’il hait et envie à la fois. les plaisirs dans lesquels ils se noient lui demeure inconnus. à quoi bon y goûter si c’est pour regarder tout s’achever dans le sang et la vengeance?  
Invité
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05.01.18 22:37

I bet you look good on the dancefloor
: Archibald
&
: Everyone here
Tu es là,
mais tu souhaiterais n'avoir jamais accepté.

Soirée mondaine aux hallucinantes décorations.
Tu as beau avoir vécu du côté de la richesse, tu ne t'y habituras jamais.

Tu as déjà horreur de ce bal qui ne fait que rabaisser les autres peuples en imposant les biens de Syllabe.
Toi tu rêves d'égalité, de paix.
Tu peux rêver.

Tu n'aimes pas non plus les costards. Ils ne te représentent pas, simple personne que tu es. Pourtant tu as quand même décidé d'en porter un. Disons plutôt que tu y es obligé, au risque de te voir l'entrée au bal refusée. Sans oublier les masques. Ah, les masques ! Il n'y a rien de plus ridicule pour toi. Être obligé de se voiler la face pour éviter d'avoir des ennuis. Pitoresque.
Cessez donc cette guerre.

Tu n'avais rien à faire ici. Tu es seul, cherchant un échappatoire, arpantant les recoins du temple. Il y a tellement de monde que cela t'étourdies et, par ta maladresse habituelle, tu bouscules quelques personnes, t'excusant au plus vite.
De loin, tu apperçois le graal. Le buffet ne t'intéresse même pas. Tu n'as en tête qu'une seule chose : oublier que tu es ici.
Virevoltant entre les valses, souriant à quelques demoiselles, tu parviens enfin à atteindre ce fameux champagne qui te nargue depuis quelques minutes déjà.

Une, deux, trois coupes.
Quatre, cinq, six à ne plus en finir.

Tu apperçois du coin de l'oeil, un jeune homme. Dos contre le mur. L'ennuie l'accable lui-aussi. Tu n'as aucune idée de qui il est. Tu le trouves charmant, et l'alcool te fait faire des choses dont tu serais peu capable en t'en normal.
Tu t'approches près de lui, yeux masqués, sourire séduisant aux lèvres qui elles, sont parfaitement visibles.
Et d'une voix douce :

« une petite dance ? »
by Lyxiae
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06.01.18 1:43
enfants fous à lier qui dansent
Torrent contemple son butin. A force de marchandage et de négociations, elle a réussi à accumuler suffisamment de morceaux de tissus, de dentelle, de broches, de bijoux pour se forger le déguisement parfait. Elle réunit le tout dans un gros morceau de satin, et débarque en hurlant chez sa sœur pour la harceler jusqu'à ce qu'elle accepte de lui coudre une tenue. « Mais tu es folle enfin, je n'ai rien des tailleurs de Syllabe », se tue à lui répéter sa sœur – mais elle n'entend rien. Décidée à la faire partir de chez elle, elle s'exécute, tout en lui faisant promettre qu'elle assumera les conséquences de son infiltration toute seule si sa tenue ne fait pas le bon effet. Torrent acquiesce, impatiente d'avoir sa robe. Lorsqu'elle est finie, elle se jette sur sa sœur pour l'enlacer, avant de partir à toute vitesse sans prendre le temps d'essayer son œuvre.

Vous comprenez : elle est pressée, elle ne doit pas être en retard. Alors Torrent court, elle vole, elle fait des micro-siestes, tout, absolument tout, pour arriver le plus près de Syllabe possible avant l'aube. Là, elle campe, elle attend que la masse arrive pour se fondre parmi eux.

Et la voilà, méconnaissable : poudrée, fardée, coincée dans une robe de satin crème décorée de dentelles, de gaze et de bijoux brodés, les bras gantés (l’œil attentif remarquera un gant légèrement plus court que l'autre) et ornés de bracelets en argent, ses bois enfermés dans un haut de forme déformé. Elle a fait en sorte que sa robe soit assez exubérante pour cacher ses bottes, et a elle-même réalisé un masque avec les moyens du bord, qui représente un visage souriant aux yeux fermés.

Alors bon, forcément, le spectacle est pas terrible. Mais le malaise de Torrent semble transpirer à travers ses ornements grotesques, et elle a la chance de faire fuir les regards plutôt que de les attirer (personne ne veut vraiment voir ça). D'abord tapie près du buffet comme un loup affamé, elle fait un faux mouvement et manque de renverser une table, et décide de s'en éloigner pour éviter les problèmes. Elle ne sait ni où poser les yeux, ni où poser les pieds, et finit par chiper une coupe de champagne pour faire semblant de la boire et d'être occupée à quelque chose.

Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu, et un couple de danseurs la heurte dans son simulacre. Trempée de champagne comme le binôme devant elle, Torrent est tétanisée. Sera-t-elle démasquée si tôt ? Les gouttes de sueurs qui perlent sous sa robe se mêlent à celles de l'élégant breuvage. Elle sait qu'elle ne peut pas se jeter à leur gorge – mais elle ne sait pas vraiment si elle peut se permettre de parler, ou si ce sera la goutte (de champagne) qui fait déborder le vase.

Paniquée, elle cherche un regard familier, quelque chose pour se sortir de cette situation sans ses poings, ni son sang.

TLDR : Torrent ne ressemble à rien et même si elle a réussi à
"ne pas se faire remarquer" jusque là, c'est pas sûr que ça dure haha.
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06.01.18 23:02

ET C’EST LA MORT, QUI DANSE SUR LE DANCEFLOOR.
JE VOIS LES TIENS, MOURIR UN PAR UN.
JE VOIS TES YEUX, LA VIOLENCE DE TON DIEU.
JE VOIS LA MORT, QUI DANSE SUR LE DANCEFLOOR.


Accablant accablé, tes yeux tirent sur le dédain.
Foule d’invités, d’indésirables dont tu fais partie, tu as déjà ce drôle de ressenti. Peut-être dû à ton costume, une machinerie lugubre. Pas besoin de fardage, t’es pas ici pour partir à l’abordage. Drôle de soutane surmontée d’un masque de piaf, t’es chapeauté, inquisiteur de la peste. Pas le moindre centimètre ne dépasse, si bien caché et pourtant.
Ton morbide a attiré les regards les premiers instants, avant de se fondre parmi le reste. C’est de mauvais goût, mais ça te vas si bien.
Ça correspond à ton humeur.

T’es pas venu ici pour le plaisir. Malgré les masques, la mascarade t’atteins pas. Les mieux cachés sont les plus suspicieux et tu fais partie de cette masse qui a trop pris à cœur le thème de cette soirée. Si t’étais pas ainsi enguirlandé, t’aurais pu presque en profiter. Accoutrement de malheur, tu ne peux profiter des saveurs. Boire ni manger, tant tu es si bien déguisé.
Et à tes côtés, la jumelle s’est déjà éclipsée.
Tu l’as appelé, t’as bousculé,
sûrement écrasé quelques pieds.

Tu l’as accompagnée, tu t’es dis que t’en profiterais pour ricaner. Et même si ta position fais de toi un égal, que t’es aussi ridicule que le reste, tu te permettras quelques croassements rauques. Tu siffles entre tes dents afin de pas crisper ta mâchoire, t’es une bouilloire. À peine arrivés, elle a déjà décampée.

Elle revient naturellement à toi. Et sa question te fais hausser un sourcil. Tu lâches un rire, tu ricanes. « Danser? » T’as senti sa voix un peu lasse, une sorte de mélasse. Alors, tout comme elle, t’esquives les questions sans abandonner, parce que tu les veux tes réponses. « Je sens que t’as envie de danser comme de te pendre. Mais tu saisis sa main. Alors oui, allons donc. » Poignet en main, tu l’attires vers la piste.
Parce qu’après tout, elle a fait l’effort de se parer, qu’elle est jolie.
Que même si elle peut pas le voir, ça serait dommage de pas en faire profiter les autres.

« T’étais où? T’es gonflée, j’viens pour toi et à la moindre occasion tu te barres. » Mais derrière ton masque tu souris, parce que sa contradiction t’amuses, qu’elle t’auras jamais à l’usure. Et que l’image qu’offre votre drôle de duo est assez décalé pour se démarquer. « Détends tes mains. » Que tu souffles. Parce que t’es là pour la guider, c’est ce que tu as toujours fait.

Mais face à toi, il y a une élégante silhouette à l’inélégante démarche qui est venu dénoter le paysage. Tu sens une tension, un moment d’inattention qui a coûté. Un moment de panique. Une coupe de champagne renversée plus tard, tu fais tourner ta jumelle, tu la balances à un autre danseur, une sorte d’échange. Ton acte débonnaire n’a rien de gracieux ni de réellement gratuit, t’as juste ressenti, un instant, un besoin. À charge de revanche pour la sœur fuyarde.

T’attires l’autre aussitôt, ta pression sur son poignet est pressant. « Du calme, tu vas survivre. » Sans connaître sa détresse, tu le dis sur un ton d’allégresse, une moquerie déguisée. « C’est qu’une tâche. »


HRP —
du coup si jamais ça pas été clair, Pyrus est bel et bien déguisé en inquisiteur de la peste. Faudrait pas que cette soirée soit trop joyeuse non plus, nan mais. bande de joyeux lurons. Et aussi, TORRENT, j’suis intervenu mais si tu veux pas de moi, tu peux aussi taper Pyrus, voilà, c’est gratuit, c’est cadeau.


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07.01.18 0:14
tu pourrais t'imaginer princesse ou reine dans ce décor. dans cette robe. avec ces personnes autour de toi. mais tu n'es plus une enfant et ton masque te rappelle que tu n'es qu'une anonyme de plus constituant cette assemblée. pourtant c'est une aubaine dont tu n'imaginais pas même l'existence jusque là. celle de te mêler aux conversations sans peur ni contrainte. de repérer les influenceurs pour ensuite leur murmurer des idées effrontées.

tu ne restes jamais bien l'autant, trouvant toujours des bras, des corps prêts à t'entraîner ailleurs le temps d'une danse. tu ne leur refuses jamais, les rejoins presque avec abandon. mais ce n'est qu'à la musique que tu t'abandonnes vraiment. c'est que tu pourrais tourner et tourner pendant des heures sans vouloir t'arrêter si l'on t'en laissait seulement l'occasion.

alors les partenaires finissent par se succéder sans que tu ne t'en rendes compte et ton sourire s'agrandit. quand tu t'arrêtes enfin tu es à bout de souffle, extatique, les joues rougies par l'effort. d'autres mains, invitations se présentent déjà. mais l'interlude est terminé, sybille.

une coupe de champagne à la main, tu cherches les visages (masques) inconnus. ceux avec qui tu pourrais partager tes pensées avant de t'éclipser une fois de plus. tu espères aussi croiser des regards familiers qui te reconnaîtraient sous la dentelle de ton loup. cependant c'est une autre chose que tu attends. son arrivée. celle du choisi. mais l'agitation ambiante le dissimule si bien. tout comme elle vous dissimule tous, toi et tout ceux que tu sais ne pas venir d'ici. comme cette femme à l'apparence chargée qui est bousculée.

tu ignores pourtant la scène, l'oubliant presque aussitôt après l'avoir vu. déjà repartie à la recherche d'un nouveau groupe.


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12.01.18 22:57
musique de bourge, fringues de conséquence. la fête du Choisi, le plus grand rassemblement de connards et d’infiltrés de Théia.
en décidant de s’y rendre, métis savait quoi faire ; grappiller, traîner des oreilles près des ragots et autres médisances. enquêter pour descendre les coupables.

l’infiltration, domaine où elle excelle ; si d’ordinaire elle use de sa pierre pour berner son monde, maintenir les effets toute une soirée entre danses et apéritifs, lui paraissait affaire risquée.
alors à la place, une robe appropriée, longue sur ses jambes, col à son cou ;
ses cornes dissimulées dans une coiffure habile ;
son visage derrière un masque simple.
quelques fausses perles au creux de ses seins donnent l’illusion de sa richesse.

mentalement, elle sépare en deux groupes les invités ; les potentiels syllabiens, sans couvre-chefs, tenues révélatrices, et les autres, les indésirables cachés sous des couches de vêtements et accessoires de tête.
elle sourit : cela lui donne matière pour écouter les bonnes conversations.
elle repère aussi quelques non-visages connus dans la foule -dont celui de torsion, ainsi qu'hypnose, cheveux inratables.

alors doucement, elle s’approche du buffet, attrape une coupe de quelque alcool que ce soit et l’air de rien se colle à un groupe de demoiselles, épaules dénudées, qui piaillent.


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22.01.18 20:18

Carnaval Animal

Les autres et l'Hermite


Caché derrière son masque, l’Hermite adoptait un regard quelque peu observateur. Ses yeux bleus fixaient les personnes en mouvement, ne se souciant pas du temps qui passait, ni même des répercussions qui pourraient arriver. L’insouciance qui les berçait était admirable, mais pour l’exilé, il était plus difficile de totalement se laisser aller dans ce genre d’occasion.

L’oracle ne connaissait pas vraiment la raison de sa venue, si ce n’était la curiosité de voir les troupeaux de bêtes danser devant le grand méchant loup. Ce dernier se nourrissait certainement de leur jeu de bouffon et de cette mascarade… Il y avait les petits agneaux, les syllabiens, les plus naïfs et crédules. Il y avait aussi les renards rusés, ceux qui venaient certainement pour tenter de se venger. Il y avait les cervidés, tous ces cerfs qui n’étaient pas invités dans la forêt syllabienne mais qui s’étaient invités… Puis il y avait l’Hermite, Lynx mystérieux et observateur, pointé en haut d’un balcon, toisant la populasse d’un air mesquin, joueur et fauve.

Tenues de milles et unes couleurs en mouvement, c’est un arc-en-ciel de couleur en bas de la statue qu’était l’Hermite. Les critiques fusaient doucement derrière son masque fin. Sa main, tremblante et masquée par un gant tenait fermement sa canne couleur sang tandis que la musique continuait de tourner encore et encore… Une longue tenue tricolore ornait son corps droit et immobile, tandis que seuls des doigts fins tapés contre le marbre au rythme de la musique.

Un sentiment de solitude était palpable. Malgré la présence de toutes ces personnes, la personne qu’était l’Hermite se sentait toujours aussi seule. C’était désolant, avec tous ces masques et ces tenues, il était difficile de dénier reconnaître un visage, si belles semblaient toutes ces personnes. Ces costumes, ces masques étaient parfaits, comme leurs aveux dans la petite pièce, quand personne ne pouvait les ouïr.

La présence de la musique était elle, agréable et rassurante, tout comme cette tenue chaude qui cachait l’intégralité de sa peau et ses bras. L’Hermite aurait désiré danser mais il ne voulait pas danser avec n’importe qui… Il ne voulait pas qu’un mâle tente de froisser son jeu avec de grosses mains, ni même une femme un peu trop éméchée. Cette soirée était un vrai danger pour sa couverture, mais elle semblait bien amusante de ce point de vu idyllique. Tous ces autres, ces pions, dans le bas monde,  l’amusait du haut de ces sommets.
MITZI
L'Hermite
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: 1988
Pierre : Péridot
Occupation : Oracle
Référence : River Person - Undertale

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25.01.18 16:09




enfants fou à lier qui dansent



il virevolte dans sa tenue d'argent,
dansant entre les invités, naïvement,
discret personnage au lourd nom
qui danse habillé tout de blanc.

il voit,
des choses,
une femme à l'allure peu élogieuse,
sa robe très peu prestigieuse,
il voit,
un partisan de la mort au masque d'oiseau,
un masque de fumée,
un personnage mystérieux,
et plus loin une cape rouge.

mais ce soir, clair ne soucie
guère
de l'allure de ses invités
il virevolte entre les silhouettes
avec une joie implacable
il prend une coupe de champagne
donnée au hasard par une mystérieuse dame
et il fuit peu après dans les salles d'eau,
ses intestins lui jouant des tours.

clair passait une bonne soirée,
et riait de l'anonymat qui gisait
clair sourit à cette idée.

sa pause dans la soirée terminée, il partit directement monter les escaliers,
accompagné de trois grand gaillard
ils n'y allaient pas au hasard
ô non chers enfants,
car c'était à présent que tout aller commencer.

il observait la salle, voyant tout ces pauvres
danser comme si leur avenir était radieux
ô clair,
doux clair,
tu avais déguisé ton sourire
mesquin.

tu étais mauvais, clair,
tu savais que dansant dans la salle,
il était là, ton unique danger.
mais tu ne fera rien, clair,
tu continuera à danser
ou alors tu disparaitra
comme par magie,



quand tout va mal.


les lumières s'éteignent,
l'orchestre s'arrête.
violon,
unique violon,
rire tonitruant dans la salle

puis plus rien.


debrief



Vous voilà comme par malheur plongé dans le noir total, seul quelques silhouettes sont visibles.
Inquiétude, danger, de nombreux sentiments sont ressentient par votre personnage ... ou alors votre personnage serait-il au courant de ce qu'il se passe ?
La silhouette de l'homme en blanc qui montait les escaliers lus tôt a disparue durant le morceau de violon qui a happé votre attention.

Deux choix s'offre à vous, soit vous agissez, soit vous suivez.
Auriez-vous le courage aussi d'enlever votre masque dans la pénombre ?

Des réponses courtes sont conseillées, n'ayant pas trop de matière à exploiter ne vous forcez pas à devoir faire un certain nombre de mots. Faites le au feeling.


[size=10]je ne me suis toujours pas relu, oui./size]




 

Le Choisi
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Le Choisi
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25.01.18 19:58

Noir. Ô Clair, qu'avais-tu préparé pour cette foule de mortels, odieux insectes cherchant ta lumière ? Une silhouette toute de blanc vêtue avait attiré le regard d'Andromède, pour en disparaître aussi vite, comme par magie, comme si le saphir de tes yeux l'avait alerté, farouche et timide animal. Ou comme si le sinistre violon n'avait fait qu'appuyer la brièveté de son passage, comme un loup surveillant son troupeau d'agneaux. Le contenu de ta coupe se répandit sur le sol, éclaboussant tes chevilles, ainsi que quelques convives, des cris de surprise montant jusqu'aux dorures du plafond. Cruelle et dangereuse intimité que cette pénombre, Andromède, tu la connait si bien. Tu en connais les dangers, ceux d'une dague que la pâle lumière de la lune reflète, sifflant en plein cœur. Mais tu ne peux pas avoir l'air inquiète pour ta vie, après tout, c'est le jeu. Tu n'es qu'une femme sans défense, s'accrochant au bras du premier venu dans un soupir de terreur théâtral, silhouette demandant protection dont tu n'as pas besoin. Des bras virils entourent ta taille, et tu retiens un frisson de dégoût alors que tu relèves les yeux vers lui. L'homme avait retiré son masque, dardant sur toi un regard qui expulsa tout l'air de ta poitrine écrasée contre celle de ton sauveur. Désir de chair ou de mort, à cet instant tu n'aurais su le dire, et tes doigts se crispant sur les soies de son habit furent la seule preuve que tu mourrais d'envie de le frapper, sinon de fuir pour te mettre en sûreté. Tu ne pouvais faire ni l'un ni l'autre, mais tu doutais que le Choisi en avait après toi. Néanmoins,
tu avais tant d'autres ennemis dans cette salle...
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28.01.18 2:45
Raven, plonger dans la pénombre, son élément, ne pouvait qu'être satisfait de ce moment...Après tant d'obligations de danses et autre mascarade, pour faire bienséance, le voila combler...

La pénombre l'entouré -tout comme son masque tnébéreux- et pourtant, il n'était point surpris, s'attendait t'il a une embuscade ? l'aurait t'on reconnu ? Le choisi était-il prit pour cible ? avait-il la réponse a ses questions...Lui, peut être, mais la femme qu'il vit du coin de l'oeil, le savait probablement...

Elle était arriver aussi vite qu'elle fût parti...plonger dans les ténèbres, les yeux du Chasseur de tête s'habituèrent rapidement, et il arriva facilement a déceler les ombres de plusieurs personnes voir même des visages découvert pour d'autre...

Il reste la, a fixé la salle, attendant de voir des mouvements ou autre gestes suspect tout en essayant de retrouver du regard, cette femme qu'il vit quelques secondes avant le noir complet.
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10.02.18 0:29
(((morgue ne pouvant pas répondre, il répondra à la fin où dès qu'il sera de retour ♥️)))

{
qui sait se relever s'élève
}

bam les lumières s'éteignent,
rire qui glace le sang,
sans états d'âmes,
violon qui transperce et siffle aux oreilles comme l'une des pires mélodie,
presque un début de psychose, elle vous hante et vous liquéfie.

murmure, les respiration s'arrête, la tienne s'accélère,
ton regard enfantin cherche désespérément des silhouette familière mais rien
ne serait-ce que la tristesse d'être séparé, une solitude incertaine qui se lève en toi.
gamin apeuré la foule t'oppresse, elle te fait oublier tes idées,
tu renverse une assiette,
ô grand fracas, panique général,
tout le monde est sous tension,

tu décides de t'extirper de cette foule dangereuse et de retourner vaquer à tes occupations.
étouffé, tu retires ton masque profitant de la pénombre.
tu réajuste ton chapeau dissimulant tes cornes et tu observes.
monte les escaliers tant que tu peux, suis inconsciemment le choisi et soudain,
tu la vois.
pièce maitresse,
un tableau d'une valeur inestimable d'un artiste dont le nom te revenait pas.

enfant démasqué
chapardeur de cour de récrée,
qui allait le voir
dans ce terrible noir ?

tu rapprocha lentement tes mains du cadre, sourire béat en tête.
naïf personnage que tu étais.

quelles sont tes drôles d'idées ?
Torsion
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Référence : beauty; rinnyleep

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13.02.18 21:04
enfant fou à lier qui dansent

Amy, sursaute lorsque la pénombre engloutit la salle. Instinctivement, elle recule pour se mettre dans un coin isolé. Jetant des regards, ses yeux sont plus habitués au noir que certaines personnes présentes. Elle ne peut se mentir à elle-même, elle est effrayée, tout cela ne fait pas parti de son superbe plan qui consiste à voler les objets de valeur du temple ! Bon, cela risquait d'être difficile sans sac, certes. On ne peut pas être une voleuse et tout penser hein ! Amy avait préparé ce programme en vitesse pour pas qu'Adam ne le découvre.... Adam aurait su quoi faire lui !

Amy arrive difficilement à distinguer ce qui ressemble à une forme sombre qui se faufile vers les escaliers, n'écoutant que son courage (où sa stupidité) elle fonce pour la suivre. Sans se faire repérer et gardant précieusement son masque sur son doux visage. Et puis, elle l'aperçoit. Ce tableau d'une valeur inestimable, si beau, si magnifique... Enfin moins que son frère, mais tout de même ! Amy laisse échapper un petit « whaoooooo ».  Avant de se rendre compte qu'elle se trouve juste à côté de la silhouette qu'elle suivait, un homme qui a enlever son masque, mais dont elle n'arrive pas facilement a discerner les traits. Surprise, dans sa grande ruse, elle n'a absolument rien prévu pour se sortir d'un pareil pétrin. Alors, elle lève juste la main en souriant et lâche un petit  « saluttttttt, sois silencieux !!! Personne ne doit savoir qu'on essaye de voler ce tableau précieux !! »

Codage par Libella sur Graphiorum
Amy
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Occupation : Malfrat
Référence : Neopolitan
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27.02.18 20:43


enfants fous à lier qui dansent

autour de toi règne la panique
la musique ne joue plus
les rires ne sonnent plus
et le rythme de la danse a laissé place à la dissonante panique.
toi tu ne comprends pas,
tu n’as pas vu la lumière s’éteindre,
ni cette silhouette que tant craignent.
tu es perdu hypnose, perdu dans la foule ;
perdu dans l’obscurité ambiante.

tu entends des murmures,
captes des morceaux de phrases.
tout sonne à tes oreilles comme un mystère.
mais tu entends parler d’un homme.
peut-être est-ce que celui ci t’as frolé dans la soirée.
tu n’en sais rien.
mais tu sais qu’il est dangereux.
peut-être.
tu ne le sais pas vraiment.
tu t’en moques.
de toute façon, tu ne peux pas changer les choses,
toi qui ne vois rien.

alors tu continues de siroter ce verre qui n’a pas quitté ta main.
Hypnose
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Occupation : chevalier • épéiste • maitre d'armes
Référence : padparadscha • houseki no kuni

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09.03.18 14:00
Trop voyante ? Peut-être, peut-être pas. Après tout, il n’y a plus de lumière, brusquement. Que pourrait bien redire ton frère à propos de ton comportement s’il ne te voit pas t’y adonner ? Ce n’est pas vraiment tricher, quand tu y réfléchis bien, d’ailleurs. Tu profites juste d’une bonne opportunité de te venger de tous ces gens, de cette ambiance que tu voudrais vomir et de cette injustice qui te brûle au cœur de tes entrailles, logée comme un rubis incandescent. C’est toi, Loki. Toi et nul autre qui brûle ainsi, tes muets appels à l’agonie.

Car tu dois agir, tu le sais, tu le sens. Tes membres s’articulent presque tout seuls. Tu avais repéré la silhouette de Torsion, non loin. Tu le rejoins et un sourire barre alors tes lèvres. Oh, un vol. Très bien, ce tableau pourra être recelé pour cher au marché noir. Tu songes déjà à la crise du propriétaire lorsqu’il verra sa belle possession disparue, ruinée, devenue main nourrissante pour les plus pauvres ; ceux d’en bas et dont tu fais partie, Loki.

Sans un mot de plus, tu te glisses près de Torsion. Un peu d’aide ne fait pas de mal, après tout. « Eh, y’en a une qui avait l’air louche quand même, vous trouvez pas ? » Quelques mots sur le papier griffé de ta langue. Tu aimes à proposer des drames pour nuire à tes ennemis, Loki. Et des ennemis, tu en as des tas.
Loki
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: 2026
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15.03.18 15:11
BAL MASQUÉ

Les tournoiements de robes, jeux de jambes et de regards incessants auraient pu continuer indéfiniment et la foule s’en serait délectée, satisfaite. Mais j’attendais autre chose. Les tissus se mélangeaient pour provoquer un chaos arrangés de manières mielleuses et hypocrites. Insupportable spectacle de marionnette orchestré par un dirigeant masqué, certainement caché dans la foule.  L’envie dévorante de l’apercevoir me gardait concentré et m’empêchais de détourner les yeux de l’ennuie. Car d’un regard, je saurais, je le trouverais et aussitôt il me découvrira en même temps.

Mes yeux espiègles et vifs se mirent à danser à leur tour, sans suivre la cadence de la musique — ils étaient bien plus rapides et nerveux. Mes paupières vrillaient, cherchant le parfum aussi familier qu’étranger de l’ennemi. Alors que le goût pétillant de l’alcool se glissait entre mes lèvres et ma langue, je l’aperçus. Qui, camouflé en invité, profitait de l’anonymat d’une soirée. Il me suffit de voir ce sourire qu’il arborait — qui me parut absolument carnassier — pour sentir mes muscles se contracter, un frisson de dégoût froisser mon dos. Mes poings se serrèrent et dès l’instant où j’avançais un premier pas pour le suivre, il s’éclipsa. Merde !

Je tranchai la foule, suivant ce qui semblait être un résidu de son trajet. Fuyait-il ? Je souriais, fier, à cette pensée. Clair n’avait-il pas l’intention d’affronter son adversaire ? Mais j’imaginais bien Le Choisi avait des plans particuliers pour moi, et loin de moi l’idée de le décevoir, car j’avais aussi des projets spéciaux à lui soumettre.

Mes pas rapides claquaient le sol marbré, la foule faisait sans cesse obstacle dans mon avancée et ma cape rouge derrière moi s’agitait et se froissait, sans jamais perdre de son élégance. Mon cœur battait la chamade, désormais, seule une ribambelle d’escaliers nous séparaient. Alors que je m’en approchais, toute source de lumière subitement disparut et j’entendis plus loin la panique que cet évènement provoqua. Cela n’avait rien d’un accident. Figé un instant, regardant autour de moi, j’esquissais finalement un sourire. Le Choisi aimait les jeux visiblement.

Une bousculade, brusque, me fit émerger de mes pensées. Pris sur le fait, paniqué, imaginant mettre fait attrapé et piégé je me retournai avec précipitation, faisant glisser mes mains dans les plis cachés de mes vêtements pour avoir main mise sur mon arme sans pour autant la dévoiler. En face de moi, se tenait un homme dont je ne parvenais pas à voir le visage dans l’obscurité, mais il m’apparut qu’il portait dans ses mains un objet, ressemblant à un couteau. Je m’écartai avec hâte, surpris de ne pas avoir déjà été blessé si son intention avait été de m’attaquer.

« T’es qui ? Qu’est-ce tu fous ? »

Prêt à pointer mon pistolet vers lui au moindre geste suspect, je gardai mes distances.

Jack guette Le Choisi et l’aperçoit finalement. Il décide de le suivre et arrive à un escalier lorsque les lumières s’éteignent où il percute quelqu’un, sans parvenir à savoir qui c’est, qui a un couteau. Jack s’écarte, demande des explications en se tenant prêt à dégainer son pistolet. (Éh ué j’ai acheté un pistoleeey)  
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Jack
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